L’OLAC ACQUIERT UNE PELLE AMPHIBIE POUR LA FAUCARDAGE DES PLANTES AQUATIQUES ENVAHISSANTES

L’Office des Lacs et Cours d’eau (OLAC) a acquis un engin amphibie de longue portée qui va contribuer à l’atteinte de ses objectifs liés à l’amélioration des apports en eau et à la préservation de la qualité des ressources en eau douce au Sénégal.

La pelle est réceptionnée ce jeudi 30 octobre 2025, au bord de la réserve d’eau de Bango, à Saint-Louis, par la Directrice Générale de l’OLAC, Madame Diarra SOW, en présence de Monsieur Al Hassane SALL, Gouverneur de la région de Saint-Louis, Mme Aïda Mbaye DIENG, Adjointe au Maire de Saint-Louis, Monsieur Abdou SOW représentant du Maire de Maka Diama, du délégué de quartier de Diama, des services techniques régionaux et des usagers de l’eau de la zone.

La pelle amphibie est fournie par l’entreprise Neemba, filiale sénégalaise du Concessionnaire de Caterpillar. Cet engin acquis par l’OLAC dans le cadre de son Budget d’investissement va jouer plusieurs fonctions : elle aidera d’une part au faucardage des plantes aquatiques qui freinent l’écoulement des plan d’eau; d’autre part la pelle permettra de curer les canaux et voies d’eau et enfin elle servira à surcreuser les axes hydrauliques afin d’augmenter les volumes d’eau.

Présent à la cérémonie de réception, Bastien CARRAZE, Directeur Commercial de l’entreprise Neemba a rassuré l’assistance quant à l’efficacité et la performance de la pelle dont les caractéristiques sont les suivants :

• 117 KW de Puissance ;
• Une portée du bras de 15.5 m ;
• Une profondeur de creusement de 2.40 m sans pontons additionnels  ;
• Un Godet râteau avec une largueur de 1.20 m assorti d’un Godet excavation d’un volume de 530 litres;
• Un équipement en Pontons additionnels et Pieux d’ancrage démontables pour travailler en eau sur 6 m ;
• Une Traction avec Chenilles en acier, large de 0.70 m;
• Un niveau de pente maximal de 35° ;

Avec l’acquisition de cette pelle, l’Office des Lacs et Cours d’eau va non seulement mieux prendre en charge sa mission de gestion et de préservation des ressources en eau, en vue de satisfaire les différents usages, mais aussi optimiser les coûts d’intervention, pour suivre la logique des autorités sénégalaises.

En effet, conformément à sa mission de mobilisation des ressources en eau des lacs et cours d’eau intérieur, l’OLAC est appelé à mener des actions d’entretien des axes hydrauliques qui sont souvent envahis par les plantes aquatiques, particulièrement le Typha Australis.

Le constat est visible sur tous les plans d’eau douce du bas Delta du Fleuve Sénégal. Le typha y occupe une surface estimée à près 52 000 ha et les zones les plus colonisées étant : le système Taouey - Lac de Guiers - Bas Ferlo, la Réserve de Bango, le Ngalam, le Parc National de Djoudj et le système Gorom Lampsar.  

La prolifération des plantes aquatiques a des conséquences négatives sur la biodiversité, sur la santé animale, sur la sécurité des populations, mais surtout sur l’agriculture irriguée, l’élevage et la pêche qui constituent le moteur du développement socio-économique de la zone Nord.

Synthèse par Madické DIAGNE, Chef du Département Communication de l’OLAC